Procédures d’urgences et voilure sportive
Révision des procédures d’urgences
La révision des procédures d’urgence avec un instructeur en classe est une partie importante dans le processus d’obtention d’un brevet. Il est important de comprendre que les procédures d’urgence couvrent beaucoup plus que la simple procédure d’utilisation du réserve (par exemple; urgence à l’avion, blessures, etc.).
Par le passé, la seule opportunité de recevoir l’entraînement nécessaire pour les urgences était le cours de premier saut. Une révision de ces informations vitales peut maintenant être faite à l’obtention des brevets Solo, A, B et C. Cette révision est aussi une bonne opportunité d’additionner les informations nécessaires aux bases déjà apprises. Les révisions de base sont faites au brevet « A » (bâtiments, arbres, lignes électriques, obstacles au ras du sol et les urgences en chute libre). On raffine aussi les sujets tels que; sauts de nuit et à l’eau non intentionnels, la sécurité de base en vol relatif, les procédures d’évitement de voilures et les atterrissages en groupe. Une excellente performance doit être démontrée lors des pratiques de libération.
Voilure sportive
L’annotation de voilure sportive certifie que le candidat a démontré suffisamment d’habileté et a suffisamment de connaissances techniques sur les voilures pour utiliser une voilure sportive (autre qu’une voilure élève).
L’annotation de voilure sportive « A » est nécessaire pour l’obtention du brevet « A » alors que celle pour voilure sportive « B » doit être obtenue pour le brevet « B ».
Entraîner le novice à l’utilisation des voilures sportives est primordial pour ses habiletés de survie. Même si le cours de premier saut donne suffisamment d’informations pour voler une voilure élève de façon sécuritaire, plus d’entraînement est nécessaire lorsqu’il s’agit de faire la transition vers une voilure plus performante qui pardonne moins les erreurs. Cette annotation fut créée en 1997.
Les novices doivent comprendre qu’une plus petite voilure (sans considération de la charge alaire) a une plus petite plage de contrôle. Ils doivent aussi comprendre l’influence qu’a la superficie sur le contrôle de leur voilure. Le mythe qu’une voilure de 135 pieds carré avec une charge alaire de 1.3 a les mêmes performances qu’une voilure semblable de 190 pieds carré avec une charge alaire aussi de 1.3 doit être démentie.
Vous pouvez trouver plusieurs articles chez Performance Designs au sujet du vol de voilure et de la charge alaire.
Le novice devra connaître parfaitement sa voilure et faire des exercices de reprise de contrôle de la voilure en piqué pour être bien familier avec celle-ci. Cette familiarisation sera nécessaire pour toute voilure utilisée sans regard au niveau d’expérience du novice. Les tâches seront : trouver le point de décrochage, virages aux élévateurs avant et arrière et freinage aux élévateurs arrière. L’emphase doit être mise à trouver le point de décrochage. Spécifiez que ce point n’aura jamais à être passé pour obtenir de bonnes performances avec la voilure autant pour les virages qu’à l’atterrissage.
La posture dans le harnais affecte le vol de la voilure à partir du lancer de l’extracteur jusqu’à l’atterrissage. Spécifiez que tous les virages sont le résultat des changements apportés, tant par les poignées de contrôle que par la position dans le harnais. Ces changements peuvent même être faits inconsciemment. Recommandez des stratégies qui assureront une bonne posture dans le harnais, particulièrement à l’ouverture.
Vous obtiendrez des informations des différentes sortes de voilure sur le marché, carré, conique, elliptique, « air-locked », « cross braced » ainsi que les variétés de 7 et 9 cellules.